James Brown n’a jamais voulu révéler sa véritable date de naissance que l’on situe entre 1928 et 1933. Issu d’une famille pauvre, il doit survivre en apprenant à se débrouiller, pas toujours de façon licite ! Cela lui vaut un séjour en prison, puis en maison de redressement. C’est suite à cette (més)aventure qu’il rencontre Bobby Byrd et son groupe de gospel. En 1952, James intègre les Starlighters qui changent alors de nom pour devenir James Brown and the Famous Flames. Please, Please, Please Le groupe publie deux albums, Please, Please, Please en 1956 et Try Me en 1958, tout en délaissant quelque peu le gospel pour un rhythm & blues bien plus nerveux… La maison de disques semble réticente d’autant que James va à son encontre en faisant enregistrer un album live à l’Apollo de New York, en 1962. C’est un succès colossal et le disque restera dans la mémoire collective. C’est aussi l’une des plus belles performances scéniques de James Brown, extraordinaire showman.
Sex Machine En 1964, le chanteur officie désormais en solo et connaît ses premiers grands succès en tant que tel. L’album Out Of Sight contient en effet les tubes Papa’s Got A Brand New Bag et I Got You (I Feel Good), devenus depuis des grands classiques. En 1970, c’est l’apothéose avec Sex Machine, peut-être le point d’orgue de la carrière de celui que l’on surnomme « The Godfather Of Soul ». James Brown n’est jamais aussi à l’aise que sur scène: ses shows sont préparés minutieusement, il les orchestre comme de véritables pièces de théâtre car c’est un perfectionniste.
Il décède le 25 décembre 2006 à Atlanta laissant au monde de la musique un héritage composé de plus de 75 albums lui ayant valu, non sans raison, le surnom de "The Godfather of Soul"